François Ferrier est un artiste peintre né à Paris en 1976
Après des débuts dans la musique François Ferrier s'oriente finalement vers la pratique artistique picturale. Il suit alors différents programmes pour parfaire sa technique aux Beaux-Arts de Paris et à l’Union Centrale des Arts Décoratifs.
Si François Ferrier livre une oeuvre très diversifiée, sa peinture reste généralement assez minimaliste, la figure humaine en est souvent exclu. En effet, le peintre préfère prendre les paysages pour motifs, qu'ils soient urbains ou ruraux.
Son autre passion, la musique, le porte aussi dans sa création. Si la palette de François Ferrier peut apparaître assez sombre et stérile au premier coup d’œil elle est en fait teintée d'une lumière douce et chaleureuse, qui enveloppe le spectateur.
Le travail de François Ferrier est présenté lors de plusieurs expositions dans différentes galeries parisiennes ainsi que lors de grands salons.
Exposition à la Pijama Galerie
François Ferrier ose la peinture de paysage, et présente à la Pijama Galerie sa série Itinéraires. Pari audacieux, mais pari gagné car François Ferrier, ancré dans son temps, parvient à insuffler élan à ce genre souvent jugé figé. Les quatorze œuvres qu’il dévoile saisissent et captivent.
Du petit au grand format, un détail marque l’esprit : le travail de la lumière. La simplicité de ses vues est magnifiée par celle-ci, grâce à laquelle l’artiste nous transporte ici, à l’heure d’une aube dorée d’été, ou là, à l’instant bref d’un crépuscule argenté annonçant une soirée frissonnante, ou bien encore aux moments d’accidents atmosphériques des plus surprenants, ouatant les ciels de violets légers, les poudrant de roses subtiles, les écumant de gris de cristal, les éclaboussant parfois d’ocres et de terre de Sienne chaleureuses.
Mais la spécificité de l’artiste se cache dans l’absence de réalité de ses paysages. Nul espoir de croiser l’artiste au bord d’une route ou à l’orée d’une forêt. François Ferrier part de photographies diverses et se laisse ensuite emporter pour créer des lieux et des paysages uniques. Grâce à cette approche iconoclaste, s’approprier l’œuvre est de l’ordre de l’inéluctable et chacun peut reconnaître la campagne de son enfance ou se laisser transporter dans des décors industriels pouvant évoquer des suburbs américaines des années 50.
Le travail spécifiquement réalisé pour l’exposition nous permet de comprendre la démarche non pas scolaire, mais très précise de François Ferrier pour réaliser des paysages dans lesquels nous sommes absorbés. Derrière uns apparente simplicité se cachent rigueur et précision pour créer plus qu’un tableau, un véritable roman pictural.
L’accrochage se veut simple et aéré laissant à chacune des œuvres l’espace de s’exprimer et d’inviter le regardeur au voyage, voyage qui ne demande qu’à se prolonger hors les murs.